
La physiothérapie a une histoire fascinante qui remonte à l’Antiquité. Déjà à cette époque, des civilisations telles que l’Égypte ancienne ainsi que la Grèce et la Rome antiques utilisaient des techniques de massage, la thermothérapie et des exercices physiques pour soulager la douleur et améliorer la mobilité. Ces pratiques étaient alors perçues comme essentielles au maintien du bien-être et de la santé du corps.
Au fil du temps, ces approches empiriques ont évolué pour devenir une discipline structurée. C’est au début du 19ᵉ siècle que la physiothérapie s’est réellement affirmée comme une profession distincte, soutenue par les progrès de la médecine moderne et par la reconnaissance du rôle fondamental du mouvement dans la guérison.
Un moment charnière dans son développement survient pendant les guerres mondiales du 20ᵉ siècle. À cette époque, la physiothérapie — encore rattachée aux soins infirmiers — joue un rôle vital dans la réadaptation des soldats blessés. Les physiothérapeutes, souvent des infirmières spécialisées, aidaient les militaires à retrouver leur mobilité et à reprendre une vie active. Cette contribution majeure dans le contexte militaire a permis à la profession de gagner en reconnaissance et en autonomie, établissant les bases de la physiothérapie moderne telle qu’on la connaît aujourd’hui.
Aujourd’hui, la physiothérapie est une composante incontournable du système de santé. Elle vise à prévenir et à traiter les blessures, à optimiser la fonction physique et à améliorer la qualité de vie. En combinant techniques manuelles, exercices thérapeutiques et innovations technologiques, les physiothérapeutes accompagnent leurs patients vers un meilleur mouvement, une meilleure performance et une vie sans douleur.